Un dimanche matin ...

Un dimanche matin, où elle pouvait dormir ... Elle en rêvait tellement elle n'a pas eu ce plaisir depuis longtemps. C'était exquis de ne pas pouvoir se réveiller que quand son corps allait vouloir se réveiller ... naturellement sans ce maudit réveil.

Non !

*A bas les réveils !*

Elle n'avait pas à se plaindre, parfois, le bruit du réveil était atténué par les doux baisers de son mari, ses petits calins pour un réveil en douceur.
Ceci était le plus merveilleux des réveils. Elle venait se blottir dans ses bras et enfouir sa tête dans son cou, pour ne pas affronter le soleil ou la lumière qui lui verrait mal aux yeux.

Elle rêvassait dans son lit, et cherchait de la main, son loulou adoré. Elle tatonnait le lit, à sa place habituelle. Elle ne le trouvait pas, ce qui la réveilla.

Elle ouvrit les yeux et découvrit un lit vide et froid !

*Super !*

Un peu déçue de ce désert, elle se motiva pour sortir du lit et allait à sa recherche. Elle prit une robe de chambre pour ne pas avoir froid. Et oui, les petites nuisettes, c'est joli, sexy ... tout ce que vous voulez, mais pas chaud !

Jenny était complètement endormie, mais connaissait la maison, enfin là, elle venait de se prendre un mur.

"Aie ! espèce de ... de mur !

Elle se frottait le coude énergiquement. Elle alla dans son bureau, même le dimanche, il travaillait. Pour une fois, qu'elle n'était pas de garde.

Il y avait un petit mot.

Désolé, ma puce, mais j'ai du aller au bureau pour résoudre un problème, j'espère ne pas être trop loin, et être là à ton reveil.

ton loulou ! ^^

Elle était heureuse de lire ce petit mot, surtout cette signature, il détestait ce surnom, mais il l'avait mis quand même.

*non, tu n'étais pas là*

Elle plia le petit mot qu'il mit près d'elle et alla dans la cuisine, boire un peu quelque chose.

Une fois, descendu les escaliers, elle arriva quelques secondes plus tard, dans la cuisine.
Il y avait un petit mot sur le frigo, encore un.

coucou, je te promet d'être là, pour le déjeuner !

Jenny était un peu déçue, mais bon, qu'est-ce qu'elle pouvait faire ?

Elle prit le téléphone et composa son numéro.

"Coucou, c'est moi ? tu en as encore pour longtemps ? on est dimanche et je n'étais pas de garde, alors j'aurai pensé que tu serais resté à la maison avec moi ..."

Jenny s'était installée sur le canapé.

"tu seras là pour manger ?" dit-elle d'une voix toute fluette, un peu triste.

Encore au bureau,un dimanche en plus parce que Mickael avait fait une grave erreur au boulot et seul Derek pouvait reparer son erreur.Il arriva au boulot completement grognon mais il était obligé d'y aller.

Il avait laissé Jenny en plus,un dimanche où elle n'était pas de garde et il fallait qu'il trouve le moyen d'aller travailler !
Jenny l'appela:

-"Oui mon amour,j'en ai encore pour 10 min et je suis à la maison dans 30 !" dit-il en signant quelques papiers.

-"Je suis désolé pour cette matiné gachée !" dit-il d'une voix quelque peu degouté de ne pas avoir pû rester au lit avec sa belle à faire des trucs d'adultes ! XD

Jenny était déçue et ce n'est pas parce qu'elle était une femme amoureuse qu'il allait s'en tirer comme ça.

"Tu as intérêt d'être déçu, cela faisait une semaine que je pensais à cette matinée de dimanche matin, où je pourrais me réveiller dans tes bras ... d'une voix très déçue, elle voulait le faire culpabiliser et elle y arrivait assez bien.

Maintenant, la phase 2, le faire rentrer et assez vite.

"Et tu sais, en une semaine, on peut en imaginer des choses ...dit-elle d'une voix assez joueuse.

"dommage, maintenant, je vais enlever ma nouvelle nuisette, venue spécialement de Victoria's secret ...d'une voix de plus en plus coquine...

Elle s'amusait à le titiller et même plus au téléphone, créant par son éloignement, un manque plus fort. Quelle machiavélique, cette Jenny.

Victoria's secret, la mode et jenny, une histoire d'amour... fashion jusqu'au petits dessous, pour les "jeux d'adultes consentants".

"Mais bon, puisque tu préferais ton bureau et mickael, je vais mettre un vieux jogging.

Elle prit un minuscule pause,

"Des fois, je me dis, heureusement que je connais Michelle parce que tu passes plus de temps avec elle qu'avec moi ...

Elle jouait la femme pessismiste, triste, blasée des absences de son mari.

Elle en jouait, elle le connaissait et savait comment il allait réagir. Bien sur, elle savait qu'il détestait mickael et qu'il préferait etre avec elle, mais ... elle en jouait.

"Si tu te dépêches, je pourrais te pardonner, enfin sous certaines conditions ... mon pardon sera très dur à avoir ...

Elle s'amusait, elle avait le pouvoir. C'était elle qui s'était retrouvée toute seule ce matin.

"Il faudra te faire pardonner ..."

Elle était rentrée dans un jeu dangereux, mais pas pour elle. Confortablement assisse dans son canapé, seule, meme pas elenora, leur maîtresse de maison, pour la déranger. Mais lui, en plein bureau, avec des papiers importants entre les mains ... son esprit devait être clair.

"Diamants are the girls' best friend ..."

Jenny chantonnait ...

"oups, j'en ai un gros à la main gauche..."en regardant sa bague de fiançailles, sublime et immense.

"Je suis juste une femme abandonnée, qui voudrais faire des Nasty Hugs avec son mari"

Jenny prenait une voix de petite fille, mais elle n'avait que la voix ... ses idées étaient celle d'une grande fifille ...

C'est clair que là,Derek avait carrement du mal à se concentrer il ne pouvait carrement plus lire ses papiers.Il frissonna en esperant que Mickael n'entre pas maintenant.

A vrai dire,il imaginait très bien sa femme dans cette petite nuisette.Il rangea vite fait ses papiers.

-"Cherie ? J'arrive dans 20 min à la maison !" puis il raccrocha et se précipita hors de son bureau en enfilant son manteau.

-"Michelle ! Dites à Mr Baldwin qu'il finisse seul ! Je rentre chez moi ! Bonne journée !" puis il traversa le hall de TC en trombe faisant des signes de tete à ses employés en signe de bonjour et monta directement dans sa jaguar.

Jenny jubilait ... Elle avait gagné. Il rentrait à la maison, prêt à se faire pardonner pour ce faux pas.

Elle était toute heureuse, sur son immense canapé. Elle avait un grand sourire. Elle resta à rêvasser, quelques minutes à son mari.

Puis, elle eut peur un instant. Elle prit de suite son téléphone et recomposa le numéro de son portable, même s'il était le premier numéro en mémoire, elle le faisait de tête.

d'une voix inquiète, "Mon doudou, fais attention quand même."

Jenny savait l'amour de son mari pour les voitures puissantes et la course automobile. Elle avait toujours eu peur, pour lui quand il allait sur ce genre de circuit, ou quand il conduisait pour venir la rejoindre.

Il conduisait bien, ce n'était pas le problème, mais elle avait vu tellement de pilotes arrivées amochés.

Bref, elle ne serait pas tranquille tant qu'il ne serait pas là !

C'est vrai que Derek était passionné par les courses automobiles et qu'il en faisait de temps en temps mais il avait une règle d'or : ne jamais telephoner lorsqu'il était au volant,c'est pour cela qu'il ne deccrocha pas lorsque son portable sonna.

Il arriva en un rien de temps chez lui.Il se gara et sortit de sa voiture.En entrant chez lui,il cria:

-"Jenny ! Je suis là !"

Il retira sa veste et s'affala sur son canapé en cuir,en fait la fatigue commençait à peser sur Derek,il bailla en se frottant les yeux.

Jenny était actuellement dans la salle de bain, en train de se refaire une beauté. Un peu de maquillage, un p'tit coup de brosse et le tour était joué. Elle ne cherchait pas la complexité.

Elle l'avait entendu arriver.

Jenny descendit les escaliers, à toute vitesse, la robe de chambre, en soie rouge, volait dans les airs.

Elle le vit s'affaler dans le canapé, sa matinée avait du être des plus mauvaises.

Elle vint se loger dans ses bras.

"Bonjour, mon doudou !"En lui déposant un doux baiser dans le cou.

"Tu as envie de dormir ..."

Jenny voyait bien que son homme était fatigué, elle ne voulait pas qu'il soit mal...

"On peut aller se recoucher, si tu veux ... juste dormir dans tes bras ... "

Ce petit bout de femme était si aimante, si adorable, qu'elle avait oublié de se venger, ses petites envies...

Il était là, elle était dans ses bras, voilà le meilleur... Quelques baisers, et son bonheur était fait.

"Mon doudou, je suis la plus heureuse des femmes ... Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée."

Elle l'embrassa amoureusement, et se blottit dans ses bras et ferma les yeux.

Bien sur, ses mains se baladaient un peu sous sa chemise, mais bon, ce n'était pas de sa faute, il était séduisant aussi ....

Jenny s'était jetée dans ses bras et Derek l'avait accueilli à bras ouvert.Il la regarda sans rien dire,l'écoutant.C'est vrai qu'il était épuisé et ce petit bout de femme le comprenait mieux que personne.Il l'embrassa alors langoureusement avant de lui dire en plongeant son regard dans le sien.

-"Tu es l'amour de ma vie,je veux passer le reste de ma vie avec toi.Tu es plus que ma femme,tu es ma meilleure amie,tu es extraordinaire et Je t'aime !" lui dit-il en ne la quittant pas des yeux.

Elle était magnifique et il adorait ses yeux.C'est tout ce qu'il avait à dire et il ne la quittait pas des yeux.

Jenny avait peut-être attendu son mari, ou elle s'était réveillée sans lui, mais là, il était là, et lui déclarait la plus belle des flammes.

Jenny allait écouté, comme au premier jour. Elle avait presque une larme à cette tirade amoureuse.

Elle ne pouvait plus le regarder, elle ne voulait pas qu'elle la voit pleurer.

Une si belle déclaration, presque dès le réveil, c'était trop beau.

"Tu es merveilleux ... Comment fais-tu pour me regarder comme si j'étais la première fois ?"

Elle l'embrassa tendrement, passant ses doigts dans ses petites bouclettes à l'arrière de son crane.

"Je t'aime ..."

Elle lui souria,

"Tu as le chic pour faire oublier que je dois t'en avoir. Un sourire, un clin d'oeil, une déclaration, et je suis séduite !"

Elle passait ses mains sous son col.

"Que fais-tu faire cette journée en amoureux ?"

Elle le regardait en souriant ...

"Des calins, des balades, se légumer devant la télé..."

Jenny tourna la tête et baissa la voix.

"ou allez sur ton circuit ?"

C'était à peine audible.

Mais elle lui laissait assez le choix, en le couvrant de quelques baisers.

» Tôt le matin (libre)